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A disaggregated empirical analysis of the determinants of urban travel GHG emissions


  • Date de publication : 2010-05-01

Référence

A disaggregated empirical analysis of the determinants of urban travel GHG emissions

Philippe Barla, Luis F. Miranda-Moreno, Nikolas Savard-Duquet, Marius Thériault & Martin Lee-Gosselin, 2010

Résumé

Dans cet article, nous évaluons les émissions de gaz à effet de serre (GES) produites par les individus dans leurs déplacements quotidiens à partir des résultats d’une enquête détaillée sur les activités. Nous estimons ensuite un modèle économétrique à effet aléatoire afin de quantifier l’impact sur les émissions des caractéristiques socio-économiques, de la forme urbaine et l’offre de transport en commun. Le modèle est estimé en utilisant le niveau total des émissions produites par un répondant et le niveau des émissions par type d’activités (p. ex. travail, loisir, magasinage). Selon cette analyse, nous montrons que les femmes produisent en moyenne 22% moins d’émissions de GES que les hommes. Nous montrons aussi qu’il existe des économies d’échelle significatives au sein des ménages dans le niveau des émissions de GES. Par exemple, nous montrons qu’un couple ne produirait que 64% plus d’émissions qu’une personne seule, toutes autres choses étant égales par ailleurs. La forme urbaine et l’offre de transport en commun ont aussi un effet statistiquement significatif sur le bilan des émissions. Par contre, ces effets sont assez marginaux, ce qui implique que des changements majeurs dans le tissu urbain sont nécessaires si on veut vraiment réduire les émissions. Par exemple, nous montrons qu’un accroissement de 10% de la densité résidentielle ou d’emploi dans un quartier ne diminuerait au mieux que de moins de 2% les émissions liées aux déplacements. Ces conclusions sont conformes avec celles obtenus par d’autres études récentes sur les liens entre choix de transport et forme urbaine.

Auteur(s)

Barla, Philippe
Thériault, Marius