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Mycotourisme: pratique touristique pour un développement socio-économique durable et viable en régions forestières


  • Date de publication : 2016-04-01

Référence

Mycotourisme: pratique touristique pour un développement socio-économique durable et viable en régions forestières

Nancy Gélinas, Anne Bernard, Pascale Marcotte et Joaquin Latorre, Avril 2016

Résumé

Le secteur forestier doit se diversifier pour accroître sa valeur et son potentiel de développement dans le futur. Pour ce faire, une meilleure utilisation des ressources forestières, autres que le bois, doit s’opérer. Parmi ses ressources, les produits forestiers non ligneux (PFNL) représentent un potentiel important. En raison de l’étendue du territoire, on sait que l’abondance des PFNL, dont les champignons forestiers, est réelle. Certains réseaux de cueilleurs misent sur une commercialisation de masse de ces produits. Avant d’entreprendre des projets d’envergure en lien avec la ressource mycologique, des systèmes de suivi et des outils d’évaluation de la ressource doivent être mis en place. De plus, ces activités de récolte pourraient devenir une opportunité récréotouristique unique. Depuis quelques années, un engouement généralisé est observé pour les activités touristiques liées autant à la gastronomie locale qu’à la fréquentation des espaces naturels. Parmi ces activités, le mycotourisme apparaît comme une opportunité touristique à développer. Ce phénomène touristique déjà très répandu en Europe commence à se faire connaître dans la province du Québec. Avant de développer une filière mycotouristique, l’acquisition de connaissances sur l’exploitation durable de la ressource mycologique, l’évaluation des retombées socioéconomiques potentielles et le développement d’un sentiment d’appartenance territorial devraient constituer des étapes préalables.